Revue numéro 2 Global Africa – Décembre 2022 (Issue 2 Global Africa Review – December 2022)

Le Blog CIHA est très heureux de présenter le deuxième numéro de Global Africa, sous la rédaction de Professor Mame Penda Ba, aussi co-rédactrice du Blog CIHA, dédié à la vie dans la pandémie.//
The CIHA Blog is delighted to present the second issue of Global Africa, edited by Professor Mame Penda Ba, also co-editor of the CIHA Blog, dedicated to life in the pandemic. Global Africa “se veut une communauté panafricaine d’aspirations, vibrante, dans laquelle entre qui veut habiter un espace qui n’est pas sans contraintes, mais où il ne perdra pas son âme.// Global Africa “strives to be a vibrant pan-African community of aspirations, that welcomes anyone keen on inhabiting a space that is not free of challenges, but where they will not lose their souls.”

(Le premier numéro se trouve ici./ The first issue can be found here — https://www.journal.globalafricasciences.org/numero01)

(image from @GlobalAfrica21)

“La Covid-19 n’a pas laissé le choix aux équipes éditoriales, elle s’est hissée en haut des priorités sans autre forme de procès, bouleversant les programmations des rédactions comme elle s’est imposée dans tous les domaines et à tous les acteurs. Elle soulève ou rappelle de multiples problématiques : la cohabitation entre humains, animaux, environnement et virus, la dispersion extraordinaire des choses et des êtres induite par la globalisation, les (dys)fonctionnements dans la gouvernance de la santé mondiale et des systèmes de santé, les inégalités de race, de classe, d’accès aux traitements, mais aussi à des infrastructures de recherche etc. Ces questions, mais aussi la magnitude de la pandémie et ses impacts multidimensionnels sont tels qu’il nous faut humblement, après d’autres, chercher à comprendre ce qui s’est passé dans le monde et sur le continent africain depuis décembre 2019. Inscrire nos questionnements dans le temps est une nécessité. Dans la longue durée de l’histoire, d’abord, car cette pandémie n’est ni la première, ni la dernière. Dans le temps présent et de manière prospective ensuite, cartous les cinq ans, nous dit-on, émergera une nouvelle pandémie, plus particulièrement une zoonose. Si cette prédiction est avérée – et elle l’a été sur la période 1976-2019 –, alors, à cause de l’effet de choc de la Covid-19, vivre signifiera négocier consciemment et constamment avec des virus et gouverner exigera de plus en plus de le faire sous la menace des effets des pandémies.”

“COVID-19 left no choice to editorial teams by becoming the top priority for everyone – disrupting schedules as it has imposed itself upon all areas of life and all social actors. COVID reminds us of many problematics of our interdependencies : the cohabitation between humans, animals, the environment and viruses; the extraordinary dispersion of things and beings induced by globalization ; the (dys)functionings of the governance of world health and health systems ; inequalities of race, class, access to treatment, but also to research infrastructures, etc. These issues, as well as the magnitude of the pandemic and its multidimensional impacts are such that we must humbly seek to understand what has happened in the world and on the African continent since December 2019. It is necessary to situate our questioning in the long run. First of all, in the longer term of history because this pandemic is neither the first nor the last. We have been told that every five years a new pandemic will emerge, especially a zoonosis. If this forecast is true – and it has been true over the period 1976-2019 – then, because of the shock effect of COVID-19, to live will mean to be consciously and constantly negotiating with viruses, and to govern will increasingly require doing so under the threat of pandemics and their consequences.”

(text from Global Africa

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